Des voix connues des radios juives de France,
des voix différentes, et libres,
des voix pour faire écho à l’art, à la culture, pour comprendre notre monde et l'habiter dans la connaissance.
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Nous allons découvrir le deuxième
roman de la trilogie de Phil Ben "une petite tromperie", dans sa
version bilingue visuelle et auditive.
Bien installés sur vos chaises
longues, branchez vos écouteurs et régalez-vous avec ces textes dans un hébreu
relativement facile et accessible. Pour les non hébraïsants, ce sera l'invitation
à le devenir.
Je vous
invite à découvrir ce 1er roman de Hajar Azell paru aux éditions Gallimard.
Empreint
d'une belle écriture, et derrière la sensualité du décor, dans ce roman Hajar Azell
fait apparaitre le paradis de son enfance rempli de blessures gardées secrètes.
Emergent également la violence des rapports familiaux et des interdits sociaux
qui pèsent surtout sur les femmes. Et le mois de septembre s'ouvre sur les
départs marqués par la nostalgie et la douleur lancinante.
Un grand bonheur
pour moi que de proposer ici cette émission ancienne. Un bonheur comme celui
que l'on éprouve en feuilletant un album de photos anciennes, plaisir de plus
en plus rare à notre époque où les photos sont numérisées, et où, surtout, tout
s'accélère trop vite dans nos sociétés. Il était une fois la Tunisie de notre
enfance, celle où je suis né, pays magique que je n'ai pas oublié alors que
cela fait plus de 50 ans que je vis ici.
La ville dont
nous allons parler, c'est l'Ariana, petite bourgade dans ce qui était à
l'époque la grande banlieue de Tunis. Albert Naccache a publié "Les roses
de l'Ariana" (Editions L’apart). C'est un ouvrage sans prétention où il
évoque en 150 pages, avec d'émouvantes illustrations, ses racines, son enfance,
les premières années d'adolescence, bref une page d'Histoire qui va de 1943 à
1961, année où il a définitivement quitté la Tunisie.
Alors
pourquoi évoquer ce monde disparu ? Pas seulement par nostalgie. Pas seulement
pour le plaisir d'entendre Albert Naccache. Mais aussi et surtout pour rendre
hommage à cette petite communauté tunisienne, dont il reste très peu de membres
sur place. Et puis aussi pour rappeler, sans peindre les choses ni en noir, ni
en rose, qu'il y a eu jadis une coexistence entre Juifs et Musulmans là-bas, et
pour en parler.