Emission consacrée à "Une petite tromperie" de Phil Ben

 

Chers amis auditeurs,

Nous allons découvrir le deuxième roman de la trilogie de Phil Ben "une petite tromperie", dans sa version bilingue visuelle et auditive.

Bien installés sur vos chaises longues, branchez vos écouteurs et régalez-vous avec ces textes dans un hébreu relativement facile et accessible. Pour les non hébraïsants, ce sera l'invitation à le devenir.

Bonne écoute et bon partage.

Monique Naccache

 

Emission consacrée à « L'envers de l'été » de Hajar Azell

 

Chers amis auditeurs,

Je vous invite à découvrir ce 1er roman de Hajar Azell paru aux éditions Gallimard.

Empreint d'une belle écriture, et derrière la sensualité du décor, dans ce roman Hajar Azell fait apparaitre le paradis de son enfance rempli de blessures gardées secrètes. Emergent également la violence des rapports familiaux et des interdits sociaux qui pèsent surtout sur les femmes. Et le mois de septembre s'ouvre sur les départs marqués par la nostalgie et la douleur lancinante. 

Bonne lecture et bon partage.

Monique Naccache

 

Albert Naccache, "Les roses de l'Ariana"

 

Un grand bonheur pour moi que de proposer ici cette émission ancienne. Un bonheur comme celui que l'on éprouve en feuilletant un album de photos anciennes, plaisir de plus en plus rare à notre époque où les photos sont numérisées, et où, surtout, tout s'accélère trop vite dans nos sociétés. Il était une fois la Tunisie de notre enfance, celle où je suis né, pays magique que je n'ai pas oublié alors que cela fait plus de 50 ans que je vis ici.

La ville dont nous allons parler, c'est l'Ariana, petite bourgade dans ce qui était à l'époque la grande banlieue de Tunis. Albert Naccache a publié "Les roses de l'Ariana" (Editions L’apart). C'est un ouvrage sans prétention où il évoque en 150 pages, avec d'émouvantes illustrations, ses racines, son enfance, les premières années d'adolescence, bref une page d'Histoire qui va de 1943 à 1961, année où il a définitivement quitté la Tunisie. 

Alors pourquoi évoquer ce monde disparu ? Pas seulement par nostalgie. Pas seulement pour le plaisir d'entendre Albert Naccache. Mais aussi et surtout pour rendre hommage à cette petite communauté tunisienne, dont il reste très peu de membres sur place. Et puis aussi pour rappeler, sans peindre les choses ni en noir, ni en rose, qu'il y a eu jadis une coexistence entre Juifs et Musulmans là-bas, et pour en parler.

Jean Corcos