Mustapha Tossa : Kaboul, le monde arabe après la débâcle américaine

 Pour cette rentrée, on restera dans une actualité brûlante puisque le sujet que je vous propose est : « Kaboul, le monde arabe après la débâcle américaine », et mon invité est particulièrement qualifié pour en parler, puisqu’il s’agit de Mustapha Tossa. Pour rappel, c’est un journaliste franco-marocain, installé à Paris depuis une trentaine d’années. Editorialiste sur le site d’information Atlasinfo, il a été correspondant de plusieurs médias de son pays natal.

Nous parlerons du Maroc, mais en fin d’interview, en particulier à propos de la rupture des relations diplomatiques décidée brutalement par l’Algérie. Mais on évoquera surtout l’onde de choc que nous avons tous vécue avec l’entrée des Talibans à Kaboul et la retraite, calamiteuse, des Etats-Unis après 20 ans d’engagement militaire. Pour les dirigeants du monde arabe, qui a été hélas largement le théâtre de la violence djihadiste et terroriste, le triomphe d’une guérilla islamiste a été certainement un choc. Mais en plus, pour les pays les plus proches des Occidentaux comme le Maroc ou les pays du Golfe, il pose un défi sécuritaire car on a eu la démonstration que les Américains pouvaient abandonner complètement les régimes qu’ils soutenaient.

Jean Corcos

 

Voyage au Maroc !

 

Détail du lambris en zelliges de la Médersa Ben Youssef,

Marrakech, XIVe siècle

En visitant mon blog – « Rencontre Jean Corcos », en lien permanant ici – vous découvrirez une mine d’archives, vieilles maintenant de 16 ans et proposant près de 3.000 articles. Longtemps structurée autour de mon ex-émission « Rencontre », elle-même diffusée pendant 23 ans sur feu la station Judaïques FM, elle a eu comme thématique dominante celle de ma série, qui a été presque jusqu’à la fin le monde musulman. Ainsi vous étaient proposés des articles originaux ou trouvés sur le Web, des présentations d’ouvrages associés à des émissions, et autres approches transverses associées à des libellés.

Parmi ces libellés donnant accès à des dossiers, la série « Voyage en Orient », permettant de visiter virtuellement des pays. Les derniers « voyages » ont concerné en 2015 la Syrie, en 2017 l’Iran et en 2019 le Maroc : c’est ce dernier que je vous présente aujourd’hui, d’une part parce qu’il est le plus riche (plus de 40 articles), d’autre part parce qu’il traite d’un Etat qui vient de renouer, officiellement mais surtout très chaleureusement avec Israël.

C’est aussi un pays proche, à la fois géographiquement et par les valeurs partagées : le seul État arabe où existe, encore, une vraie communauté juive organisée même si elle est très faible numériquement ; la Terre d’origine à la fois d’une grande partie de la population israélienne, mais aussi de Diasporas fières et dynamiques ; et aussi, un des pays musulmans à avoir toujours conservé des liens – même discrets – avec l’État hébreu, et cela avant la reprise officielle des relations. Mais le Maroc ce n’est bien sûr pas seulement cela, et mes lecteurs comme mes auditeurs savent bien que je n’ai jamais limité au « prisme juif » ce que j’essaie de partager. On parlera donc à nouveau de culture, tourisme, politique internationale, vie quotidienne, gastronomie ou cinéma ; mais aussi de la condition de la Femme et des problèmes sociaux, du pays entre tradition et modernité ; et j’essaierai au gré des articles de ne pas vous donner un portrait biaisé de la société marocaine.

Attachez vos ceintures, et direction Casablanca, Fez, Marrakech, Tanger … vous aurez le choix ! Il suffit de 

cliquer sur ce lien

 

Jean Corcos

Houda Belabd, la Paix comme drapeau

 J’ai eu le grand plaisir d’avoir comme invitée la semaine dernière une jeune journaliste marocaine remplie de talent, Houda Belabd. Une interview réalisée entre Paris et Rabat où elle vit, mais qui nous a fait beaucoup voyager, dans le temps et l’espace.

Au Maroc d’abord, où elle a fait ses études et où elle a interrogé des historiens experts du patrimoine juif du pays ; en Espagne, où elle a vécu un moment, s’intéressant au patrimoine judéo-andalous ; mais aussi en Israël, pays qui a eu depuis des décennies des relations, un moment officielles, longtemps officieuses avec le Maroc. Houda Belabd s’est engagée à fond pour des relations chaleureuses entre les deux pays ; et elle nous explique pourquoi dans cette interview, alors même que plein de projets communs sont maintenant lancés.

Jean Corcos