Des voix connues des radios juives de France,
des voix différentes, et libres,
des voix pour faire écho à l’art, à la culture, pour comprendre notre monde et l'habiter dans la connaissance.
Adresse : cultureetinfos.blogspot.com
Danièle Laufer, fille de déportée, nous parle de son
enfance singulière, mais donne également la parole à une vingtaine de femmes et
hommes, qui comme elle, sont nés de survivants des camps nazis. Avec beaucoup
de sensibilité, elle tisse leurs histoires individuelles et qui parfois
deviennent collectives.
Ce livre est parcouru de vies hantées par des fantômes, où
parfois jaillit malgré tout la joie d'être là. Ce livre dit-elle est pour tous
ces enfants auxquels on n'a pas parlé.
Affiche de l'exposition "Pierre Dac, du côté d'ailleurs", au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme
Xavier Nataf est journaliste,
chroniqueur cinéma et BD, spécialiste des thématiques juives et israéliennes.
Animateur radio depuis les années 80, Xavier Nataf prête sa voix à de nombres
livres audio. Il est aussi journaliste chroniqueur sur Akadem, le site de
référence pour la culture juive et qui fait partie, bien sûr, des liens
permanents de notre propre blog.
Depuis septembre 2020, il
propose d’écouter des podcasts originaux sur son blog « Nonobstant »,
qui s'intéresse à la culture pop juive au sens large, qu’il s’agisse de bande
dessinée, de polar, de dessin animé ou de film de fiction : en cinq
minutes, entrecoupées parfois d’interviews, d’enregistrements ou de musiques,
il sait donner envie de mieux connaitre le sujet. Son travail mérite d’être
partagé, et nous le ferons régulièrement avec des « coups de cœur ».
Ce premier partage à propos de
Pierre Dac, l’humoriste auquel le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme a
consacré il y a peu une exposition. Fondateur du parodique « l’Os à moëlle »,
maniant à la fois l’absurde et un humour juif savoureux, il fut aussi résistant
et une voix connue de la France Libre, à Londres. Xavier Nataf a interviewé la
commissaire de l’expo pour ce podcast.
Cette
interview de Delphine Horvilleur date d'octobre 2015, et en attendant de lui
donner à nouveau la parole pour son nouveau livre "Vivre avec nos
morts", j'ai souhaité vous soumettre cette interview.
Delphine
Horvilleur, femme rabbin (ou rabbine) du MJLF (mouvement juif libéral) (*),
revisite quelques épisodes fameux de la Genèse, notamment Adam et Eve, Caïn et
Abel, l'histoire biblique des premiers parents et des premiers enfants de l'Humanité.
Elle montre aussi sa capacité à repenser les grands problèmes contemporains à
partir de la tradition rabbinique. Trois thèmes sont successivement abordés : comment,
selon le judaïsme, se fabriquent un parent, une identité et un désir,
c'est-à-dire la possibilité d'enfanter l'avenir.
Procédant
avec humour et clarté, citant aussi bien Emile Ajar et Amos Oz que la Genèse et
le Talmud, elle conclut son livre par une analogie entre le Texte et le
Féminin, dotés d'une même capacité de croître et de multiplier.
Bonne écoute et bon partage.
Monique
Naccache
(*) : Depuis cet enregistrement, le MJLF et l'ULIF ont fusionné pour fonder le "Judaïsme en mouvement".
Yom Hazikaron, journée du souvenir à la mémoire des soldats
tombés lors des différentes guerres auxquelles le jeune Etat d'Israël a été
confronté. Sont associées à cette journée lourde de sens, les trop nombreuses
victimes du terrorisme.
Cette émission se terminera avec, en prélude à Yom
Haatsmaout, une très belle chanson d'espoir, une promesse faite par un père, qui,
partant à la guerre promet à sa fille que ce sera la dernière.
Tous ensemble, souhaitons la paix dans le monde et dans le
cœur des hommes. Amen.
Il y a près de sept ans, j’ai eu le bonheur de
réaliser une des émissions les plus émouvantes de ma série
« Rencontre ». Mon invitée était une femme, écrivain et musulmane,
née en Algérie et venu vivre très jeune en France. Karima Berger a trouvé une
sorte de miroir de sa propre vie avec la personnalité d’Etty Hillesum, jeune
juive hollandaise déportée à Auschwitz et morte à 29 ans, à l’automne 1943.
A travers le journal intime de cette martyre de la
Shoah, et ses « Lettres de Westerbork » (camp de transit vers
l’extermination, d’où partirent plus de 100.000 juifs), on découvre un
témoignage historique précieux sur ces années noires, mais aussi son cheminement
spirituel et son amour indéfectible de la vie. Et Karima Berger a su trouver
les mots justes pour ce dialogue imaginaire.
Nous penserons à Etty Hillesum en cette veille de Yom
HaShoah.