Mohammed Aissaoui, l'Etoile jaune et le croissant

 A quelques jours de Roch HaShana, et alors que hélas l’actualité récente a montré que des slogans antisémites pouvaient s’afficher en pleine rue, je vous propose de penser aux années sombres de l’Occupation avec cette ancienne émission.

Nous allons traiter d'un sujet longtemps négligé par les historiens, puisque nous parlerons du rôle qu'a pu jouer la Grande Mosquée de Paris pour protéger des juifs sous l'Occupation ; nous le ferons avec un journaliste qui a fait une enquête approfondie sur le sujet, Mohammed Aissaoui, dans son livre, "l'Etoile jaune et le croissant" (Editions Gallimard). C'est le premier ouvrage grand public évoquant l'activité de la Grande Mosquée sous l'Occupation ; ce livre est le résultat d'un travail d'investigation très difficile, 70 ans après les faits et alors que la plupart des témoins sont décédés ; il a été d'une rigoureuse honnêteté, reconnaissant que les preuves sont rares et alors qu'un film, "Les Hommes libres" d'Ismaël Ferroukhi sorti en 2011 a eu tendance à enjoliver les faits. Par ailleurs sont évoqués les cas, peu nombreux mais réels, de sauvetages de juifs par des musulmans.

Bonne écoute !

Jean Corcos

 

Emission consacrée à "Une petite tromperie" de Phil Ben

 

Chers amis auditeurs,

Nous allons découvrir le deuxième roman de la trilogie de Phil Ben "une petite tromperie", dans sa version bilingue visuelle et auditive.

Bien installés sur vos chaises longues, branchez vos écouteurs et régalez-vous avec ces textes dans un hébreu relativement facile et accessible. Pour les non hébraïsants, ce sera l'invitation à le devenir.

Bonne écoute et bon partage.

Monique Naccache

 

Emission consacrée à « L'envers de l'été » de Hajar Azell

 

Chers amis auditeurs,

Je vous invite à découvrir ce 1er roman de Hajar Azell paru aux éditions Gallimard.

Empreint d'une belle écriture, et derrière la sensualité du décor, dans ce roman Hajar Azell fait apparaitre le paradis de son enfance rempli de blessures gardées secrètes. Emergent également la violence des rapports familiaux et des interdits sociaux qui pèsent surtout sur les femmes. Et le mois de septembre s'ouvre sur les départs marqués par la nostalgie et la douleur lancinante. 

Bonne lecture et bon partage.

Monique Naccache